Si, industriellement, tout tient dans une trilogie de nature plutôt économique, chez nous c’est tout différent.
L’Europe défini le vermouth comme un « vin aromatisé fortifié »
Il faut donc du vin : rouge, blanc, rosé, listelle ou piquette.
Il faut des aromes provenant de plantes fraîches, séchées, broyées ou des arômes artificiels ou chimiques ! En tout cas de l’armoise et de l’absinthe.
Enfin il faut de l’alcool, qu’importe sa nature ou sa provenance !!
Rien ne précise dans quel sens assembler les composants !
La plupart des industriels commencent par mettre des arômes dans du vin puis de la mélasse de sucre et enfin ils ajoutent de l’alcool pour atteindre entre 14,5 et 22 % vol. au final.
Filtration poussée et par turbinage, soutirage, mise en bouteille, bouchage et étiquetage viennent ensuite, la durée globale du processus variant de quatre à huit semaines.
Et les trois ou quatre artisans français, vers le sud ou en Val de Loire, ils font quoi ?
J’apprécie juste la démarche de deux jeunes américaines, et oui, on a même importé les créateurs de vermouths en France. Découvrez-les et vous pourrez juger.
Chez Domaine DEVALEZ, nous sommes fiers de notre méthode, mise au point patiemment depuis 1993 :
1 – réalisation de teintures-mères de chaque plante avec un alcool noble à 55% vol.,
2 – ajout de vin de deux ans,
3 – soutirage et clarification par décantation,
4 – sucrage léger au sirop de sucre de canne BIO,
5 – filtration sur plaques,
6 – mise en bouteille et étiquetage manuels.
Notre élaboration par macération lente à froid dure minimum 90 jours.
Nous avons opté pour un alcool noble, un Rhum agricole A.O.C. Martinique et pour les vins des Fiefs Vendéens A.O.C. Brem sur Mer.
Amour et patience sont nos guides.
N’abandons pas la rusticité de nos métiers d’artisan.